Terss
  • Home
  • Header (FR)
  • Test-recherche
  • Accueil
  • Atlas
  • دورات عرض الفيلم
  • بودكاست
  • Optica
  • Echo
  • Index
  • أطلس
  • Marges
  • قُزحيّة
  • Dossiers
  • صدى
  • En jaque
  • فهرست
  • Qui sommes-nous?
  • هوامش
  • Politique éditoriale
  • كِشْ مَلِكْ
  • Contributeurs
  • الملفات
  • Makhzen
  • Transparence
  • Cartographie
  • Plan du site
  • عن طرس
  • ميثاق التّحرير
  • Boutique
  • كُتّابنا
  • Contact
  • مخزن
  • خرائطية
  • خريطة الموقع
  • حانوت
  • للاتصال
  • Header (AR) Bis
  • Footer (FR)
  • Cycles de projections filmiques
  • Header (AR)
  • Podcast
  • Header (FR) Bis
  • الشفافية المالية
  • Search
  • Menu Menu
Menu
  • Atlas
  • Optica
  • Echo
  • Index
  • Marges
  • En jaque
  • Dossiers

Croquis d’un rêve tourangeau.. à la croisée des trajectoires

Nicolas Chader

 Le 2 mai 2025, à l’occasion d’une exposition éphémère mettant en vitrine plusieurs artistes tourangeaux, le jeune artiste Antoine Mirguet vous invite à entrer dans son univers graphique au 118 rue Colbert. Avant de découvrir ici même ses dessins, laissez-vous entraîner par ce texte qui tente d’en saisir la saveur : un monde entre poésie de la vision et mécanique de la fantaisie, où le papier n’est qu’une limite perforable à l’imaginaire…

***

En vous promenant sur les bords de Loire du côté des quais de Tours, lieu incontournable pour les festivités et sorties guinguette, vous pourriez croiser Antoine Mirguet se déplaçant à vélo, une guitare sur le dos et ses cahiers de croquis à la main.
Je vous laisse imaginer, dans ce cadre idyllique que de l’autre côté du papier existe un monde ouvert où les limites cosmologiques ne sont pas perceptibles.

Entre les lignes et les points, les usages des droites et des effets, vous pourrez toujours trouver le chemin pour vous déplacer dans son œuvre. Pourtant, au premier abord, il vous faudrait sûrement éviter une poulie, un skateur, ou une tuile. L’écrivain aux huit salades aurait trouvé de l’inspiration dans la forme des bâtiments en proue de bateau, et la personnification des symboles dans ses dessins, amuserait Kafka, car ils riment d’autant plus que les contrastes d’une chaise suivant une thérapie, ou les arbres retenant les nuages au sol, se mélangent avec des explosions dans une œuvre où la perspective se regarde avec des lunettes anaglyphiques.

Alors glissant d’un détail à un autre, vous pourriez emprunter l’un de ces trains. Lui-même se déplaçant sur des rails ne tenant que par la force d’une pierre luttant contre la gravité. Vous pourriez manger dans un restaurant, où les épices vous feraient traverser les murs. Plutôt que de prendre l’escalier, un plongeon du haut de la cité vous permettrait de prendre le café avec une tasse, ou même de vous promener dans les échoppes, qui menacent à tout moment de se transformer. Mais le plus original, c’est que l’énergie semble venir de la magie, où les ensorceleurs sont devenus des piles, et où le temps semble s’écouler, vous traversant sans vous marquer.

Oui ! L’énergie perpétuelle n’est plus un mythe dans ce monde où tout semble tourner en diagonale et la surprise unanime de chaque passant voyant ses œuvres ne surprend pas, car pour lever les yeux vous devrez sortir du papier.
En allant au dessin suivant, la trappe dans le ciel devrait vous aider, mais prenez garde à ne pas déranger la trajectoire de la montgolfière à eaux, ou encore la course effrénée d’une voiture explosive sortant d’un immeuble. Trébucher sur une peau de banane, ou rire avec une plante devient possible, et la ronde emmenant tous les personnages et vous compris, sera vous combler de cette mystérieuse matière qui remplit le papier.
Pour vous confier ma sensation, je ne pensais pas que l’on puisse mettre autant de mouvement dans des œuvres fixées sur le papier. Et croyez moi, dans ce monde sans violence où l’anarchie règne car les idées n’ont plus de limites, soyez courageux et osez emprunter les ponts qu’Antoine vous propose, car même à la force des vents, ils vous mèneront à vos images d’enfants. Si maintenant que je vous ai dépeint son travail vous souhaitez le croiser, allez vous promener sous les saules de Loire, et si vos chemins ne vous le permettent pas vous pourrez le retrouver à l’exposition éphémère au 118 rue Colbert ce vendredi 2 mai, car il y expose ses dessins ainsi que d’autres artistes tourangeaux.

Nicolas Chader (Courbevoie, 1994)

Écrivain émergeant, bercé par la poésie, les débats philosophiques, et l’économie. Fasciné et ouvert au monde, il découvre l’écriture et la dialectique par des rencontres et des voyages, sources d’évasion…

  • Qui sommes-nous?
  • Politique éditoriale
  • Transparency
  • Makhzen
  • Contributeurs
  • Boutique
  • Plan du site
  • Contact

© Copyright Terss 2024. Tous droits réservés

Paul Celan à Tours : l’empreinte d’un exil discret dans la genèse poétique...Feu mon mirage
Scroll to top