Oui ! L’énergie perpétuelle n’est plus un mythe dans ce monde où tout semble tourner en diagonale et la surprise unanime de chaque passant voyant ses œuvres ne surprend pas, car pour lever les yeux vous devrez sortir du papier.
En allant au dessin suivant, la trappe dans le ciel devrait vous aider, mais prenez garde à ne pas déranger la trajectoire de la montgolfière à eaux, ou encore la course effrénée d’une voiture explosive sortant d’un immeuble. Trébucher sur une peau de banane, ou rire avec une plante devient possible, et la ronde emmenant tous les personnages et vous compris, sera vous combler de cette mystérieuse matière qui remplit le papier.
Pour vous confier ma sensation, je ne pensais pas que l’on puisse mettre autant de mouvement dans des œuvres fixées sur le papier. Et croyez moi, dans ce monde sans violence où l’anarchie règne car les idées n’ont plus de limites, soyez courageux et osez emprunter les ponts qu’Antoine vous propose, car même à la force des vents, ils vous mèneront à vos images d’enfants. Si maintenant que je vous ai dépeint son travail vous souhaitez le croiser, allez vous promener sous les saules de Loire, et si vos chemins ne vous le permettent pas vous pourrez le retrouver à l’exposition éphémère au 118 rue Colbert ce vendredi 2 mai, car il y expose ses dessins ainsi que d’autres artistes tourangeaux.